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12 janvier 2014 7 12 /01 /janvier /2014 10:42
chicago-se-couv.jpg  

Mon jeu, Chicago Stock Exchange, pour 2 à 4 joueurs, est sorti fin 2013. Il est publié par 1-2-3-Games et distribué par Blue Orange.

Nous sommes à la Bourse de Chicago. Nous allons aider un trader à faire des choix, à savoir : sur quelle matière investir et quelle autre faut-il vendre ?

En pratique, à chaque tour, on collecte 2 jetons de matières premières. On en garde un et on défausse l’autre, ce qui fait baisser sa valeur. En fin de partie, si vous avez gardé les bonnes matières, vous êtes bien parti pour gagner.

Le jeu n’est guère compliqué. En revanche, les choix à faire ne sont pas aussi simples. Faut-il se protéger en accumulant le plus possible de bons jetons ou plutôt “pourrir” les autres en faisant décroître leurs matières premières ?

Explication et partie en vidéo sur TricTrac TV (clic sur l'image pour ouvrir le lien) :


tttv.jpg


Sorti très récemment, le jeu bénéficie déjà de critiques plus qu’encourageantes :  

- “Jeu rapide mais accrocheur et très interactif, Chicago Stock Exchange est une agréable petite surprise” (note de 8 sur 10, chez Vin d’jeu) ;

- “Mécanisme simple, accessible, super rapide à mettre en place... J'ai beaucoup aimé” (Le trou à rat) ;

- “Je me réjouis d'y avoir joué ! Juste une dizaine de fois en une journée et c'est pas terminé (...) C'est super rapide, super malin et super efficace !” (note de 8 sur 10 chez Jedisjeu).

- "Un jeu malin et subtil, et un excellent jeu à deux." (Les 1D Ludiques)

 

cse-gal-copie-1.jpg

 

 

Sur Tric-Trac, le Docteur Mops lui a même accordé une superbe distinction :


mops-approved.png
L’accueil que reçoit Chicago Stock Exchange me fait chaud au cœur. J’espère qu’il saura aussi vous séduire. Alors en cette année qui commence, laissez-vous tenter et devenez le meilleur des traders !


Merveilleuse année ludique à vous ;-)


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11 avril 2013 4 11 /04 /avril /2013 10:00
Hollywood-Party-carre.jpg

Les XII Singes est un éditeur qui nous offre régulièrement de très bonnes surprises. C’est encore le cas avec le récent Hollywood Party.


Hollywood Party permet de raconter des histoires dans des univers très différents. La boîte en propose six prêts à être utilisés, avec parfois des personnages : histoire de voyous, horreur en eaux profondes, film de monstres japonais... Il y en a pour tous les goûts !

 

Pour jouer, on choisit un univers et chaque joueur prend un personnage.
Le jeu comprend aussi des cartes. On en pioche un nombre qui varie en fonction du nombre de joueurs et de la durée souhaitée de l’histoire.

 

carte-hp.jpg

 

Ensuite, la partie démarre. À son tour, en une phrase, on décrit ce que fait son personnage. On peut en inclure un autre dans sa narration, mais seulement un.
Si, en cours de partie, un joueur dit quelque chose qui déplaît, on peut le défier. Pour cela, on tire 1 à 3 cartes de sa pioche personnelle. Celui qui possède la carte la plus forte l’emporte. Si c’est lui qui est attaqué, sa phrase est validée et on passe au joueur suivant. Sinon, celui qui a défié reprend la phrase. Il doit y intégrer les personnages mentionnés, et au moins un des verbes ou un nom de la proposition originale.

La partie s’achève quand plus personne n’a de cartes ou quand il n’y a plus qu’un personnage en vie : le joueur concerné conclut alors brièvement l’histoire.
On compte ensuite les points en s’aidant des fiches de score fournies. Plus vous êtes dans le ton de l’univers, plus vous aurez de chance de gagner des points, et donc la partie.

 

perso-hp.jpg

 

Hollywood Party est un jeu d’ambiance. Il propose de raconter assez simplement une histoire qui ressemblera plus à un film de série Z qu’à un chef-d’oeuvre de finesse et d’élégance. Mais qu’importe puisque Hollywood Party est fait pour passer un bon moment autour d’une table, en racontant presque n’importe quoi !

Le système de jeu est fluide et se suffit à lui-même, malgré sa concision. Bourré d’humour, Hollywood Party est un jeu de narration partagée étonnant et enthousiasmant. Vous aimez raconter des histoires sans vous prendre trop au sérieux ? Alors, Hollywood Party est fait pour vous !

 

couv-hp.jpgPour accéder au site du jeu, cliquez sur l'image.

 

À noter

 

Hollywood Party est la réédition française de Panthéon, un jeu de Robin D.Laws, édité en 2000. Ce créateur est surtout connu pour ses jeux de rôles (Rune, Feng Shui, Dying Earth...), mais avec Hollywood Party, il nous prouve aussi qu’il est un excellent auteur de jeux tout court.

Pour visiter son site, cliquez ici.


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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 09:45
cest_pas_faux.jpg

C’est pas faux ! est un jeu de rapidité et de questions-réponses. Il a été créé par deux auteurs talentueux, Ludovic Maublanc et Bruno Cathala. Ce duo de choc a-t-il réussi à apporter un plus à ce type de jeu ?


Voyons cela de plus près !

Dans C’est pas faux !, un joueur lit une question à voix haute. Le premier à donner une réponse convenable gagne un point. Sinon, il en perd un. Comme les questions sont toutes très simples, cela pourrait sembler facile. L’astuce, c’est que quand le lecteur a fini de poser sa question, il révèle le dos d’une autre carte. C’est ce dos qui va conditionner la réponse : 

- si le dos montre un "vrai", un feu vert ou un scientifique, il faut donner la réponse exacte à la question. À la question “Quelle est la capitale de l’Angleterre ? ”, il faut être le premier à répondre Londres pour gagner un point.

 vrai.jpg- si le dos montre un "faux", un feu rouge ou un bonnet d’âne, il faut donner une mauvaise réponse. Si l’on vous pose la question précédente, “Quelle est la capitale de l’Angleterre ? ”, Paris, par exemple, est une réponse convenable qui permet de gagner un point. 

faux.jpg

La seconde astuce, c’est que le jeu comporte quelques “questions absurdes”, c’est-à-dire des questions qui n’ont aucune réponse convenable. Par exemple : “Quel groupe de hard rock  allemand  a chanté “La Joconde” ?”. Dans ce cas, il faut être le premier à dire “C’est pas faux !” pour gagner le point. Toute autre réponse est inexacte.

La partie s’achève quand chaque joueur a posé 5 questions. Celui qui a le plus de points l’emporte.

Se tromper ou ne pas se tromper ? Telle est la question !

En jouant, on s’aperçoit vite qu’il n’est pas du tout évident de répondre à des questions faciles en se trompant volontairement ! Sans compter que les questions absurdes viennent semer le chaos, pour notre plus grand bonheur ! Ainsi, dans le stress de l’action, on en vient à chercher une réponse à une question qui n’en possède pas ! Tout cela engendre de multiples fous rires, si bien que l’on peut se demander si C’est pas faux ! n’est pas plus un jeu d’ambiance qu’un jeu de questions-réponses.

Qu’importe. C’est pas faux ! renouvelle très agréablement le genre. C’est un jeu bien pensé, malin et drôle. En bref, indispensable !


C-est-pas-faux-cartes.jpg


C'est pas faux ! est un jeu de Bruno Cathala et de Ludovic Maublanc, édité par le Scorpion Masqué.


Note : Les exemples de questions sont inspirés des cartes du jeu, pour vous laisser la surprise de découvrir les véritables questions de C’est pas faux !


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22 août 2011 1 22 /08 /août /2011 10:34
jeu-des-mariages.jpg Autrefois, on parlait de mariage lorsqu’on associait deux cartes afin de former une paire.
C’est ce principe qui gouverne le Jeu des mariages, où l’on doit  se débarrasser de sa main pour gagner.

Le matériel se compose de quinze couples et d’une carte unique, le diable, aussi appelé « Ze suis seul ». Celui qui la possède en fin de partie perd.

le-diable.jpg

 Vous l’avez reconnu : ce jeu est un pouilleux ! S’il n’est pas très original, le Jeu des mariages vaut surtout pour son esthétique désuète et touchante.

mariage-1.jpg mariage-2.jpg

 

Il manque une carte dans mon jeu : j’ai le lion, mais pas son complément !

le-lion-et---jpg

 

Si l’un de vous le possède et peut m'en fournir une photo, je lui en serais très reconnaissant.


D’avance merci. :-)


 


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26 juillet 2010 1 26 /07 /juillet /2010 16:21
thune.jpg

Dimanche, en fin d'après-midi, parties de deux jeux différents, avec une même thématique : l'argent. 

Bienvenue dans le monde merveilleux du capitalisme !

 

Monopoly Deal est une variante récente (2008) du jeu éponyme, qui se pratique avec des cartes. Pas de plateau, pas de dés à jeter, seulement des cartes. Ces cartes sont de trois types. On trouve des propriétés (formant des groupes de différentes couleurs), des billets ou des cartes d'action.
À son tour, on peut poser de 1 à 3 cartes : des propriétés, des billets à la banque (pour payer ses futurs dettes) ou des actions spéciales. Ces dernières constituent souvent des coups vaches permettant de voler de l'argent aux autres joueurs sous prétexte que c'est son anniversaire.

Seulement, ça peut être souvent votre anniversaire en une partie !


Bref, le gagnant est celui qui réussit à poser devant lui (oui, pas chez le voisin) 3 groupes complets de propriétés.
 

monopoly-deal.jpg

 

Bilan : trois parties jouées d'affilée (10, 15 minutes par partie), toutes les trois perdues ! Le jeu est cependant sympa : il tourne bien, sans être ennuyeux. Pas de réelle nouveauté mais bien plus enthousiasmant que son ancêtre.
Ce bilan plutôt positif est entaché par deux points : son esthétique (aussi laid que l'original) et son thème, pas très sexy !

 


Second jeu : Money, money est un jeu de hasard pur. À son tour, on jette les dés pour déplacer un pion commun. La case sur laquelle le pion arrive détermine une action : loterie, casino, bourse, quitte ou double... Gagne celui qui finit le plus riche.

money-money.jpg

Ce jeu est très curieux car il peut séduire alors qu'il ne possède pas une seule once de stratégie, de choix... Et pourtant, on s'y amuse vraiment : on espère gagner à la loterie, on essaie de bien miser en bourse, d'avoir un peu de chance au casino... on flambe, on se prend des claques, on regagne des millions... bref, la vie quoi !
Le fait que l'on y manipule d'épaisses liasses et non de simples billets est sans doute pour beaucoup dans le plaisir pernicieux que l'on a à jouer ! ;o)


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21 décembre 2009 1 21 /12 /décembre /2009 17:02
manif-berger.jpg

Parmi les jeux nouvellement arrivés sur BoardSpace, il s'en trouve un qui me plaît particulièrement.

1°) C'est un jeu de déduction.

Et 2°) Il parle des moutons !

Elle est pas bêeeelle la vie ? 


Ce jeu, qui s'appelle Mutton (« Mouton » en anglais), met en situation deux joueurs : l'un aura le rôle du berger, et l'autre, du loup.

Car oui, il y a un loup dans le jeu.

Pire que ça : il y en a même quatre !


En effet, sur le plateau de jeu, il y a vingt-six moutons, tous identifiés par une lettre de l'alphabet. Avant que le jeu ne commence, le joueur « loup » choisit secrètement quatre moutons : ceux-là ne seront pas des vrais, mais des loups déguisés en mouton, qui se sont introduits dans le cheptel afin de dévorer le plus possible d'ovins.


Une fois que le joueur a choisi ses quatre loups, il entame la manche. Il dévore un mouton qui se trouve à coté d'un de ses loups (non, il ne mange pas le pion vraiment, il le retourne sur le tablier !), et il déplace, où il le souhaite sur des cases libres, tous les moutons adjacents à celui qui s'est fait manger.


Le berger maintenant a trois options : 

il ne fait rien ! ( autrement dit, il passe).

il tire un coup avec son fusil sur un mouton : ce dernier est tué - son pion, retourné : « loup » dit alors s'il a tué un loup ou un véritable mouton.

ou, fou de rage, il tire sur autant de moutons qu'il le souhaite. Dans ce cas, il déclenche la fin de partie et soit il parvient à tuer les quatre loups et tant mieux pour lui ! soit il en rate. Dans ce cas, le loup survivant dévore tous les moutons restants.sample-move-3.jpgQuand la partie est finie, - dès qu'il n'y a plus de loups ou si tous les moutons ont été dévorés - on compte les points du joueur loup, à raison de 1 point par mouton dévoré ou tué.

Puis, on inverse les rôles : le berger devient loup et vice-versa.

Le joueur qui, à l'issue des deux manches, a le plus de points gagne la partie.

 


Mutton est créé par Stephen Tavener et par le très prolifique Cameron Browne.

C'est un jeu de déduction qui peut évoquer Mastermind, mais qui offre bien plus de tension : être berger et devoir tirer sur l'un de ses moutons en pensant que c'est un loup, c'est stressant, par exemple.

Il possède aussi, côté loup, une part de stratégie non négligeable quand il s'agit de savoir quel mouton dévorer ou comment déplacer les moutons pour préparer les prochains coups, cela sans éveiller de soupçons...

Ça cogite donc à tout-va des deux côtés du plateau de jeu (contrairement au Mastermind où un joueur peut faire une sieste pendant que l'autre réfléchit !), c'est simple, rapide et agréable à jouer.

Mutton est un jeu malin et enthousiasmant que je conseille vivement à tous les amateurs du genre.

 

mutton partie

Pour l'essayer, allez sur BoardSpace.

Et, si vous y jouez, sachez que les règles sont à peine plus compliquées que celles que je viens d'énoncer... avec deux petites précisions supplémentaires :

Un loup peut dévorer un autre loup.

Il se peut que le loup, à son tour de jeu, ne puisse pas dévorer de moutons. Dans ce cas, « loup » passe. Le berger, lui, ne pourra alors pas passer : il doit tirer ou devenir fou de rage.


Bon jeu !


Edit du 29/12/2009 : Merci de lire les commentaires qui suivent cet article.
Il ne concerne pas directement ce jeu, mais n'en demeurre pas moins important !

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14 janvier 2009 3 14 /01 /janvier /2009 22:02

L'année ludique 2009 débute sous de très bons augures grâce à Blackrock Éditions. Cette maison d'édition plutôt discrète possède déjà dans sa gamme d'excellents jeux tout public (Garçon ! ou Huuue !).

Cette fois-ci, ils nous surprennent agréablement en rééditant JARNAC, un formidable jeu de lettres qui n'était plus disponible en boutique depuis plusieurs années.

JARNAC se joue à 2 ou en équipe. Chaque joueur commence la partie en tirant 6 lettres au hasard. Le but du jeu va être de remplir sa grille individuelle en composant jusqu'à 8 mots les plus longs possibles. Plus un mot est long, plus il vaut de points.

Pour ce faire, à chaque tour, un joueur tire une lettre au hasard et peut soit créer un nouveau mot d'au moins 3 lettres, soit compléter l'un de ses mots déjà existants en l'allongeant. Par exemple, vous avez JEU sur votre grille et vous tirez un O : vous faites JOUE. Puis, vous tirez un T et vous faites JOUET et ainsi de suite...


L'astuce, c'est que si un joueur "sèche" sur un tirage et ne trouve pas de mots, il passe la main. Son adversaire peut alors éventuellement lui voler un mot, s'il a, lui, trouvé une possibilité.

Les règles, aussi simples que cela, s'expliquent très rapidement comme en témoigne cette publicité de 1985 :


C'est cette astuce qui donne toute sa force au jeu en le rendant très dynamique et surtout très interactif. À ce titre, JARNAC est un jeu bien plus vivant et bien plus sympathique à jouer que le SCRABBLE où l'on peut passer un certain temps (trop !) à attendre son tour sans pouvoir rien faire !


Disons-le tout net : JARNAC est l'un des meilleurs jeux qui soit et il est heureux qu'il connaisse enfin une nouvelle édition. Merci à Blackrock Éditions pour cette initiative et pour la qualité de son travail.

Pour conclure, précisons que le jeu sera présenté en avant-première au festival des jeux de Cannes... tout prochainement.


Pour aller sur le site de Blackrock Éditions, cliquez ici !

Pour voir toutes les éditions de JARNAC par un fanatique du jeu, cliquez là !

Pour jouer à JARNAC en ligne, c'est ici !


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5 novembre 2008 3 05 /11 /novembre /2008 22:39

A la recherche du trésor perdu...

Il y a des jeux qui titillent l'envie d'y jouer sans que l'on puisse y résister : Tenzor ar roue Korrigan, le trésor du roi korrigan est de ceux-là.

Découvert sur le Petit Peuple, Tenzor ar roue Korrigan surfe sur la vague des jeux de société d'inspiration celtique, un peu à la Menhir.

Ici, il s'agit d'aider son clan à retrouver des parties du trésor abandonné, par le roi des Korrigans, dans différents lieux légendaires.

 

korrigan-gal.png
Au début de chaque manche (une partie se joue en 2, 3 ou 4 manches), on forme un plateau à l'aide de cartes « lieu ». Le verso de celles-ci indiquera, en fin de manche, si la carte concernée possède ou non un trésor.

Il va s'agir pour chaque joueur d'essayer de repérer les bons lieux (ceux qui possèdent un trésor) et de les contrôler en y posant l'un de ses facétieux personnages.

À son tour, le joueur pose l'une de ses cartes sur un lieu. Une fois que plus personne ne peut poser de cartes, on regarde alors qui contrôle quoi, et donc, qui gagne quoi. Et celui qui contrôle un lieu est celui qui a le dernier mot, autrement dit, celui qui est visible sur le lieu en question. :o)


Tout serait très simple si nos braves korrigans ne possédaient pas, chacun, une capacité particulière : Un tel donne la possibilité de regarder secrètement un lieu, tel autre korrigan permet de retourner face cachée des korrigans adverses, tel autre encore permet de recouvrir un korrigan déjà présent sur le plateau (ce qui n'est autrement pas possible).



En plus de ses règles, deux petits ajouts viennent donner plus de goût à une sauce qui ne manque déjà pas d'une certaine saveur !

1°) Il y a des cartes spéciales de Pacte. Elles représentent des cousins des korrigans qui ont des capacités encore plus particulières (et puissantes) que nos braves korrigans. Au départ, chaque joueur possède un cousin. Par la suite, on pourra éventuellement s'en procurer d'autres en trouvant le bon lieu (l'un des lieux cache, non pas un trésor, mais l'un des cousins du Pacte).


2°) Il y a aussi une mini-règle de morpion magique : Un joueur qui réussit à aligner 3 de ses cartes pendant une manche a le droit de tirer une carte du Pacte. Si cette règle paraît légère, veillez à ne pas l'oublier en cours de partie, car elle permet d'intéressants retournements de situation et met une certaine pression sur le dos de vos adversaires.
 

Au final, Tenzor ar roue Korrigan est un jeu rapide et bien pensé. Si le hasard y est omniprésent, il n'est pas dérangeant mais surtout, ne comptez pas sur lui pour gagner. L'air de rien, on a là un jeu certes simple mais aussi un minimum tactique : Ne l'oubliez pas !

On pouvait aussi craindre une certaine répétition dans le rythme des parties (je pose une carte, tu poses une carte, je pose une carte...etc...), mais les cartes du Pacte viennent casser avec bonheur cette douce tranquillité et elles réservent des surprises qui dynamisent agréablement les parties.

Du coup, avec son thème très attractif, sa mécanique simple et efficace et ses très jolies illustrations, Tenzor ar roue Korrigan s'avère être un jeu léger, dynamique et inattendu qui devrait apporter de la féérie salvatrice à votre ludothèque. A tester d'urgence !

* * * * *

Tenzor ar roue Korrigan, le trésor du roi korrigan est un jeu de cartes, pour 2 à 5 joueurs, de Henri Kermarrec et illustré par Marguerite Kermarrec. Pour en savoir un peu plus, cliquez ici !


 

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28 décembre 2006 4 28 /12 /décembre /2006 17:45

Polarity pour 3 ou 5 joueurs
(Variante)

Polarity est un jeu exceptionnel. Il mélange habilement adresse, concentration et tactique. Son seul soucis est qu’il ne se joue qu’à deux. S'il ne serait pas forcément amusant d’y jouer à trop nombreux, il n’empêche qu’il peut toujours être utile de pouvoir l’adapter à un plus grand nombre de joueurs. Jouer avec un nombre de joueurs pair peut se résoudre simplement (en jouant en équipe). En revanche, l’affaire se complique lorsque l’on est 3 ou 5...

C’est pourquoi je vous propose une variante - qu’à ma grande honte, je n’ai pas encore pu jouer - histoire de varier les plaisirs.


 

Mise en place

1°) On met 2 disques par joueur de coté (qui serviront pour former les bases en début de partie) et on distribue les disques restants de façon à ce que chaque joueur en est autant. Le surplus éventuel de disques ne sera pas utilisé.

2°) On parie : Chaque joueur note secrètement son pari pour la partie : Il note une couleur (noir ou blanc) et un chiffre : 4, 5 ou 6.

3°) Le premier joueur est désigné au hasard.

4°) D'un commun accord, on répartit les disques mis au départ de coté dans le cercle : Ces pions seront les bases. Puis, on pose le disque rouge au milieu (face visible tiré au sort).

5°) Le premier joueur commence à jouer : Il doit poser l'un de ses disques sur la face noire (si le rouge est sur -) ou sur la face blanche, si le rouge est sur +. S'il ne fait pas de faute, c'est le joueur qui suit qui joue : Il doit poser un disque de la couleur opposée. Et ainsi de suite, on alterne la couleur à jouer à chaque tour.

Le reste des règles pour le cours de la partie ne change pas.

Fin de partie ? La partie s'arrête dés qu'un joueur n'a plus de disque disponible.
Si en cours de partie, un joueur fait une faute avec le disque rouge (bise...etc), la partie est finit pour lui : il est éliminé et perd immédiatement la partie.

Qui gagne ?

Dans un 1er temps, on compte les disques des piles blanches. Puis, on fait de même avec les piles noires.
Chaque joueur révèle alors son pari :
Il multiplie le nombre de points obtenus dans la pile de la couleur qu'il avait sélectionnée par le chiffre qu'il a inscrit.
Il additionne à ce premier chiffre (6- valeur de son pari) x nombre de disques de l'autre pile).

A ce total, chaque joueur soustrait 2 points par disque qu'il lui reste en main.

Le grand gagnant ? C’est celui qui obtient bien évidemment le plus de points. En cas d’égalité, c’est celui qui possède le moins de disques dans sa main qui l’emporte.

* * * * *

Exemple : Imaginons une fin de partie où, au final, on a une pile blanche avec 11 disques et une noire avec 9 disques.

Philipe avait misé "4 blanc". Il n’a plus de disques dans sa main – c’est lui qui a conclut la partie – Il gagne (4 x 11) + (2 x 9) points, soit : 62 points.

Isabelle avait misé "6 noir" et il lui reste 5 disques. Elle gagne (6 x 9) + (0 x 11) - 10, soit : 44 points.

Claude avait misé « 5 blanc » et il lui reste 3 pions. Il gagne ( 5 x 11) + (1 x 9) - 6, soit : 58 points.

Philippe emporte, de peu, la partie avec ses 62 points.

 

 

* * * * *
Note : La photo qui illustre cet article provient du site de Ferti, l'éditeur français de Polarity : Je vous conseille grandement d'aller visiter leur site, vous pouvez y voir en vidéo des exemples de coups joués... excellents ! Le coup dit "de Gordon", par exemple, est vraiment à voir !

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22 novembre 2006 3 22 /11 /novembre /2006 10:43
ASTORIA : Des cartes mémos pour la version épique.
Oui, je sais, je parle beaucoup d'Astoria en ce moment mais qu'y voulez-vous ?
1°) C'est mon actualité du moment :o)
et 2°) je suis en train de ""préparer le terrain pour jouer avec la version épique.

Pour cela, j'ai préparé des cartes-mémo pour les joueurs. Ces cartes, au même format que les cartes de jeu, possèdent, d'un coté, un rappel des différentes actions pour chaque joueur et, de l'autre coté, un rappel de l'utilsation d'un artefact (ou d'un talent) et il y a 4 cartes de jeu recto-verso sur une page (pdf).

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